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Mercredi 27 juin 3 27 /06 /Juin 21:38

C'est le soleil qui me réveille, il doit être tard, je suis seule dans mon lit. Il est parti tôt ce matin, ne rentrera pas avant 19 heures. Je paresse, puisque je suis seule aujourd'hui, je n'ai aucune envie de me lever.

Quand je me lève enfin, il est bientôt midi, je vais ouvrir les stores, et souris en voyant le voisin à sa fenêtre. Comme souvent il observe, pensant que le rideau le cache, je me dis qu'il serait temps de changer mes habitudes et de me couvrir un peu avant d'ouvrir les volets. Mais c'est ainsi, je dors nue et une des choses que je préfère c'est sentir le soleil sur ma peau nue.
Je vois du coin de l'oeil le voisin se rapprocher de sa fenêtre, et décide de profiter de ce voyeur.

Comme si j'ignorais sa présence je me rassois sur le lit, en face de la fenêtre. Je commence à me passer la main dans mes cheveux, et descend doucement la main vers ma poitrine, je me caresse langoureusement. Les yeux à demi-fermés je le vois se rapprocher un peu et mettre sa main dans sa poche.
Ma main descend le long de ma taille et j'écarte les cuisses, je le vois commencer à défaire son pantalon, ignorant toujours que je le vois, que moi aussi je l'observe. Je commence à me caresser, doucement au départ, mais sentir ce regard braqué sur moi m'excite, très vite mes gestes deviennent plus pressants, les yeux mi-clos, la tête légèrement renversée, je sens l'orgasme monter peu à peu, et je le regarde, voit son excitation, je pourrais presque entendre ses gémissements.
Je me délecte de ces yeux posés sur moi, j'en frémis quand je le croise et qu'il me regarde, je sais que dans ces moments là il se rappelle mon corps nu, il se rappelle mes orgasmes. Mais lui ne sait pas que je l'observe aussi. Que je le vois se caresser en me regardant.
Ma main se calme un peu, ne pas venir trop vite, ne pas gâcher ce moment de plaisir, prendre le temps de savourer ce regard scrutateur.

Quand nous avons visité cet appartement ce léger vis à vis me gênait, je ne savais pas encore le plaisir que j'allais en tirer.
La première fois je sortais de la douche, au milieu de la journée, j'ai été gênée par ce regard insistant, je me suis couverte rapidement et me suis promis de faire attention.
La fois suivante, il était rentré plus tôt que prévu du travail, l'envie était pressante, presque vitale, nous n'avons pas pris le temps de fermer les volets, les rideaux étaient tirés, cela nous semblait un rempart suffisant.
Ce jour là j'ai aimé faire l'amour sous les yeux d'un autre. J'étais excitée à l'idée d'être regardée, observée. Petit à petit le jeu s'est mis en place.
Le plus amusant était de le croiser dans la rue, de faire les innocents, les naïfs, et lui nous regardait avec une insistance mêlée de gêne. Après tout il ne sait pas que nous savons....
A cette pensée ma main prend un rythme plus soutenu, je me souviens de cette soirée où il m'a prise contre la fenêtre, la passion qui nous guidait émoustillée par l'idée de ces regards braqués sur nous....
Je commence à monter très haut, je sais que l'orgasme est proche, je ne sais pas réellement ce qu'il fait, si lui aussi est proche de l'orgasme et pour tout dire je m'en fiche un peu, l'important est de sentir ce regard sur moi. Les mouvements s'accélèrent, je sens une boule naître dans mon ventre, elle commence à irradier dans tout mon corps, je vais jouir.
Je continue à me concentrer sur ce regard, imagine qu'il se caresse, imagine sa main sur son sexe pendant qu'il me regarde.
Je jouis dans un cri rauque, et me laisse aller un peu sur le lit, apaisée, repue...
Je sais que ce soir il va rentrer, il va me regarder avec ce sourire charmeur qui m'émeut tellement, son regard prendra une teinte plus sombre quand il me dira, avec ce sourire dans la voix « J'ai croisé le voisin en rentrant... Qu'est ce que tu as encore fait ? »...
J'imagine déjà les ébats fiévreux qui suivront, les caresses, les mots susurrés à l'oreille, sa main sur ma nuque quand j'aurais son sexe dans ma bouche, sa voix, haletante quand il me demandera « Tu aimes qu'on te regarde me sucer ? ».
Oui mon amour j'aime qu'on me regarde, j'aime ce regard posé sur moi quand je suis à genoux devant toi, j'aime l'idée de ces hommes qui se caressent en me regardant...

Une envie me vient, un fantasme, ce soir quand tu rentreras du travail, je ne serais pas à la maison. Un mot t'attendra sur la table, un mot qui te demandera de te mettre à la fenêtre de la chambre, les lumières éteintes. Je serais en face, à genoux avec le sexe d'un autre homme dans la bouche. Ce soir c'est toi qui te caresseras en me regardant sucer un autre homme. Le regard que j'aime le plus, le regard qui me fait encore plus frémir, c'est le tien posé sur moi quand d'autres me prennent.
L'après midi passe lentement, il est bientôt l'heure, je me déshabille, enfile un manteau et écris une note d'une main fébrile.
Je vais sonner chez le voisin, il me regarde, interloqué, perdu, il pense que je viens me plaindre de son attitude.
Il n'a jamais dû comprendre pourquoi j'avais débarqué ainsi, nue, chez lui, il n'a jamais du comprendre pourquoi je voulais faire l'amour avec lui, dans sa chambre, la lumière allumée, je n'avais pas le temps de lui expliquer, le temps me manquait.
Quand j'ai entendu la voiture arriver et le léger bruit dans la maison d'en face – ma maison – j'ai frémi, mon excitation était à son comble, quand je me suis mise à genoux devant lui, je sentais ton regard brûlant sur mon dos.
Quand le voisin m'a prise presque violemment je sentais que tu me regardais et savais que tu te caressais. J'entendais presque ta voix me murmurer à l'oreille, je t'entendais me dire que j'étais ta petite chienne, ta petite garce. J'avais envie de te répondre, de te crier oui regardes moi, j'aime ton regard brûlant quand le sexe d'un autre est en moi.
L'orgasme est arrivé très vite. J'ai repris mes affaires, vaguement expliqué que mon mari n'allait pas tarder, qu'il fallait que je parte. Mon voisin a souri, il ne me demandait rien, il n'attendait rien. Je crois qu'il savait ce qu'il se passait, je n'en serais jamais sûre.
J'ai couru jusqu'à la maison, elle était plongée dans le noir. J'ai à peine eu le temps de passer la porte d'entrée, tu as fondu sur moi comme un éclair. J'ai été plaquée contre la porte, j'ai senti ton souffle sur mon cou, ton sexe est entré en moi rapidement, nous avons fait l'amour de façon bestiale, notre excitation était si forte, je t'entends encore me demander si ça m'a plu de me faire sauter pendant que tu me regardais, si j'aimais me faire mater par mes voisins....

Oui j'aime que mon voisin me regarde, m'observe se caresse et jouisse en me regardant, mais ce que j'aime le plus, c'est quand le voisin c'est toi....

Par Tseetah - Publié dans : News de Tseetah
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Commentaires

Fabuleux texte... bravo, j'envie votre manière d'écrire, un régal à lire
commentaire n° :1 posté par : Flavien le: 04/08/2010 à 11h43
Fantasme ou réalité ? Peu importe ce texte est parfait pour prendre du plaisir...
commentaire n° :2 posté par : Joris le: 14/09/2010 à 16h44
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