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Mardi 29 avril 2 29 /04 /Avr 11:21
Le 29 avril 1968, jour pour jour, apparaissait sur les écrans pour la première fois de drôles d’oiseaux, dont la principale préoccupation, outre de pomper, était de fuir une planète multiforme en inventant un tas de trucs qui ne fonctionnaient jamais. Après deux minutes d'émission, ils disparaissaient dans un grand fracas de verre pilé, comme s'ils avaient jeté un pavé dans la mire et pulvérisé l'écran. C'est ainsi que les Shadoks firent leur entrée dans le paysage audiovisuel français, pour être interdits d'antenne treize jours plus tard, alors que le quartier latin était à feu et à sang et le pays paralysé par une grève générale.













Les Shadoks étaient dotés de gros ventres montés sur de longues pattes fines, d'un long bec aux dents acérées et d'un cerveau à quatre cases seulement, d’un nom à coucher dehors, et d’une logique imparable : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué. Cette série des Shadoks, loufoque et décalée, créée par Jacques Rouxel et René Borg avec la voix de Claude Piéplu, constituera l'un des premiers grands sujets polémiques de la télévision française, l’ORTF, sous l’ère Pompidolienne.










La France fut alors divisée en deux parties : les shadokophiles, qui trouvaient la série géniale, et les shadokophobes, pour qui elle atteignait des sommets de débilité. Son impact sur la société était tel qu'une série d'émissions, présentées par Jean Yanne, fut consacrée à l'abondant courrier des téléspectateurs.

 

Pendant de longues années, les Shadocks, plutôt bêtes, méchants mais disciplinés, qui incarnaient en quelque sorte le peuple français et son système D, vont cohabiter dans la petite lucarne avec leurs ennemis, les Gibis (prononciation anglaise de la Grande-Bretagne), leur exact contraire ;  gentils, intelligent, portant des chapeaux melon comme les Anglais de la « perfide Albion » qu’ils ne devaient pas perdre sous peine de devenir fou.

 

Les 208 épisodes de cette série, ou l’absurdité le dispute à la dérision et l’humour, vont être diffusées entre 1968 et 1973, puis à partir de janvier 2000 sur Canal.

40 ans après, après avoir fait rire ou marqué des générations de téléspectateurs, les Shadoks restent comme un morceau d’anthologie de la télévision française.








Quelques devises des Shadoks

 

·  « Au début, il n'y avait rien. Enfin, ni plus ni moins de rien qu'ailleurs. »

·  « Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir. Autrement dit : plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. »

·  « Il vaut mieux pomper d'arrache-pied même s'il ne se passe rien que risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas. »

·  « Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?! »

·  « S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème. »

·  « Je pompe donc je suis. »

·  « Il vaut mieux mobiliser son intelligence sur des conneries que mobiliser sa connerie sur des choses intelligentes. »

 ·  « On n'est jamais aussi bien battu que par soi même. »

·  « Tout avantage a ses inconvénients et réciproquement. »

·  « Quand on ne sait pas où on va, il faut y aller... et le plus vite possible ! »

 ·  « Avec un escalier prévu pour la montée, on réussit souvent à monter plus bas qu'on serait descendu avec un escalier prévu pour la descente.


Source : La Dépêche du Midi

Par Tseetah & Dino - Publié dans : Humour
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