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Dimanche 13 janvier 7 13 /01 /Jan 21:52

Comme je le disais la dernière fois, j'aime les clubs.
Une petite histoire postée sur le Cercle Libertin il y quelques temps pour vous raconter une agréable expérience ... :


"Et si je mettais plutôt la blanche...
Je cours me changer pour la dixième fois ce soir. C'est idiot, je sais pertinemment que ma tenue n'a que très peu d'importance, pourtant je focalise dessus, comme si j'allais au bal des débutantes... A cette pensée j'esquisse un sourire. C'est bien un bal des débutantes pour moi. A espérer que ce «bal» soit à la hauteur de mes espérances.
et c'est bien ça qui me stresse... J'attends beaucoup de cette soirée, peut-être trop, je serais peut être déçue...


Il s'approche de moi et me dit «Tu es prête ? On va pas tarder à y aller». La pression monte. Il n'attend rien de moi, il veut que je me sente libre d'accepter ou de refuser ce qui va se passer, il y va pour moi.
Parce que c'est un de mes fantasmes, une envie que j'ai en moi depuis longtemps. La seule consigne qu'il m'a donné pour ce soir, c'est de m'amuser et de ne pas hésiter à lui demander de rentrer si je ne m'amuse pas, si je ne suis pas prête...
Est-ce que je suis prête pour ce soir ? Je n'en sais rien, ma tenue lui convient, comme les dix précédentes. Il me trouve belle, désirable. Et moi qu'est-ce que j'en pense ? Et bien j'ai décidé de ne plus penser. Ce soir je ne pense plus, je vis....

Le trajet en voiture file comme dans un brouillard, entrecoupé des discussions anodines que n'importe quel couple peut avoir en voiture. Je le tanne pour qu'il appelle sa mère, il me tanne pour que j'arrête d'appeler la mienne.
Je souris, un couple banal, dans une vie calme et bien rangée...

Nous arrivons à destination et pendant quelques secondes je sens la panique monter. Ce n'est pas vraiment de la panique, plutôt une attente sourde, un mélange d'attente et de désir, une envie que ça ai déjà commencé.
Le parking est grand, malgré l'heure, il y a déjà du monde. Des questions idiotes me traverses l'esprit, comment sélectionner, comment dire non, comment dire oui ? Mais j'aime ces petits moments, ils préparent le terrain, ils me mettent dans le bain, ils font monter le désir.

Le club est agréable, l'ambiance plutôt feutrée, bien sûr il est encore tôt, les choses sérieuses n'ont pas encore commencées.
Nous nous y promenons, faisons connaissance avec les lieux, il me dit qu'il est important de connaître les lieux, pour ne pas pris au dépourvu, pour savoir où aller si... Et il a raison, rien de pire pour moi ce soir que de me laisser entraîner. Je veux décider, je veux donner le mouvement. Je ne veux pas me laisser faire, je veux faire...

Nous prenons un verre et nous nous installons à une table. Quelques assoiffés viennent tenter une approche, je suis froide, glaciale. J'ai besoin d'un peu de temps, pour me mettre dans l'ambiance, pour laisser le désir monter.
Il me connaît par coeur et éconduit poliment les importuns.
Le club se remplit peu à peu. La musique change et devient plus vive, plus dansante. J'observe, avide, je regarde les femmes, rares, se déhancher, j'aperçois les regards remplis de convoitises, l'atmosphère se remplit de désir...
Et puis le déclic se fait en moi. Certaines peuvent le provoquer ce déclic, certaines n'en ont pas besoin. moi je l'attends. Des fois il vient, des fois non. Là il m'aveugle presque. Je suis prête.
Je me lève pour aller danser, parce que je sais que c'est ainsi que tout commence. Il me sourit, il a compris. Il a vu mon regard changer. Il me demande si je veux qu'il vienne. Je lui sourit, l'embrasse et lui demande de me laisser seule.
Ce soir je veux tout vivre, je suis en chasse....
Je rejoins la piste de danse et commence gentiment à danser. Je ne suis pas une bonne danseuse, je ne sais pas me déhancher sensuellement, je n'ai rien d'érotique qui se dégage de moi quand je danse. En temps normal...
Mais ce soir j'ai faim, j'ai faim comme si je n'avais pas mangé depuis des siècles. Je suis affamée, et ça doit se sentir.
Je danse comme certains chassent. Et la première proie arrive... Mais il ne m'intéresse pas, je lui fais gentiment comprendre que ben non tu vois là, ça va pas être possible. respectueux, il s'éloigne.
Je danse un petit moment avant de le repérer. Lui, la première proie, le début de la série. Parce que je suis exigeante, difficile. Je sais que viendra un moment où la faim sera telle que je me jetterais sur tous. Mais le premier devra me plaire, c'est la seule contrainte que je me suis fixée.
Il est assez loin, il regarde un peu partout, fait le tour de la salle avec les yeux. Apparemment il vient d'arriver.
Il faut que je le fasse venir à moi en lui donnant l'impression qu'il est venu de lui-même. Les hommes sont susceptibles, ils aiment mener la danse.
Je le regarde, je le couve du regard, il se sent observé et tourne la tête vers moi, je m'arrange pour fixer un point au delà de lui. Je regarde dans sa direction, mais pas lui, je regarde ce mur, que je n'aperçoit même pas.
Il m'a vu. Il pense que je ne l'ai pas vu, il croit que je regarde effectivement ce foutu mur. Il se réajuste et commence à se diriger vers moi. La proie est ferrée. Je regarde mon cher et tendre qui sourit à ma manoeuvre. Il connaît mes tours et mes tactiques.
La proie est là, elle me sourit commence à danser avec moi. Il voit que je ne le repousse pas et se rapproche un peu. Il cherche mon compagnon des yeux pour obtenir son approbation, un bon point pour lui, il sait comment se comporter.
Je lui sourit et pose ma main sur sa joue. Il me prend par la taille. Je ne suis plus qu'une boule de désir brûlant. J'ai faim, j'ai tellement faim...
Et il m'embrasse. Ses mains parcourent mon dos, doucement, sans insister. à l'écoute du moindre refus, de la moindre protestation.
ça ne me va pas, j'ai faim, j'ai besoin de toute son attention, de tout son désir. Je me plaque contre lui, il comprend que je ne dirais pas non, que je ne trésaillerai pas. Il caresse ma jambe et remonte petit à petit sur mes fesses.
Je lui propose de s'asseoir un peu pour boire. Il accepte. Nous rejoignons mon mari. Nous nous installons, il part nous chercher à boire en me laissant seule avec la proie. J'ai faim, j'ai toujours aussi faim.
Il a vu que mon mari était ok et cela semble le libérer d'un poids. Il essaye de me parler mais cela ne m'intéresse pas le moins du monde, je l'avoue sans honte. je ne suis pas là pour me faire des amis. Je luis souris quand même, il essaye d'être réglo, de pas passer pour un mort de faim... Seulement moi je suis affamée et mon entrée me paraît appétissante.
Je me lève, je vois qu'il ne comprends pas, qu'il est presque inquiet, il a peur d'avoir fait une gaffe.... Je m'assois sur lui. Il sourit, il commence un «On n'attends pas que ton....», je l'embrasse, non on n'attends pas que mon... parce qu'il est déjà de retour à peine plus loin, il me laisse faire les premiers gestes seules, il sait que je le préfère spectateur.
Mon entrée est savoureuse. Il a eu le feu vert, il est prêt lui aussi à passer aux choses sérieuses. il m'attrape par la taille pour m'installer sur la table et commence à me caresser, je gémis.
La musique est forte et pourtant je n'entends plus rien. Il a sa tête entre mes cuisses, ses mains sur mes hanches et je sens d'autres mains se joindre aux siennes. D'autres mains qui ne peuvent pas être celles de mon... puisque ce soir il sera spectateur. Je soupire d'aise. J'avais si faim et le repas commence enfin...
Combien sont-ils au final ? Je ne le saurais jamais vraiment et je m'en fiche. Il me suffit qu'ils soient assez. Ils me déshabillent, me caressent, se pressent autour de moi pour me présenter leurs sexes gonflés. J'aime ça, j'aime les sentir, contre moi, en moi.
Je suis allongée nue sur une table j'ai quelqu'un entre mes cuisses, une bite dans chaque main, j'en lèche une autre et je les sens autour de moi se caresser. Et pourtant j'ai l'impression qu'ils ne seront jamais assez, j'en veux encore.
Je me dégage et me lève, certains doivent penser que c'est le signal du départ et sont un peu frustrés. mais non je veux juste changer de position. je m'assois au bord de la table, un homme vient prendre la place de celui qui était là avant lui, les autres se rapprochent à nouveau, et je continue à me rassasier. J'avais tellement faim...

Un autre temps plus tard, une autre époque, une autre vie, nous remontons dans la voiture. Il me sourit, me demande si j'ai passé un bon moment. Je luis souris à mon tour. Je l'embrasse doucement, nous rentrons à la maison et il me semble que cette soirée n'a été qu'un rêve. Et pourtant tous ces hommes autour de moi, ces coups de reins violents, ces explosions sur moi... Rien de tout cela n'a été rêvé. Cette douche chaude pour me délasser, ce moment magique ou enfin, après avoir été spectateur de ces assauts multiples il me rejoint sous l'eau chaude pour me faire l'amour sauvagement, pour me rassasier... Je n'ai rien rêvé, c'était mon premier gang bang et j'ai tout aimé.
J'ai aimé savoir qu'il était là à me regarder pendant que des hommes me prenaient à tour de rôle. J'ai aimé le savoir là à me regarder pendant qu'ils explosaient sur moi. J'ai aimé qu'il me voit entourée d'hommes, avalant un à un les sexes tendus, rigides qu'ils me présentaient.
Rien que d'y penser je.... Je le regarde et lui dit à voit basse
«Amour... J'ai faim....»
Il me regarde, éclate de rire et d'une voix tendre me rétorque
«Gourmande...»"

Par Tseetah & Dino - Publié dans : News de Tseetah
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